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Marcher dans la beauté
13 mars 2008

Utu, Caryl Ferey, 2004

Ames sensibles s'abstenir...

Paul Oshborne est un flic qui a décroché, démissionné et quitté son pays. Il est recontacté quelques années plus tard pour reprendre du service parce que son ancien chef se serait suicidé. Spécialiste de l'approche maori, ancien bras doit et ami du suicidé, Paul est chargé de remonter la piste d'un chaman maori sans doute lié à la disparition de son ami. C'est un homme désillusionné, déchu, défoncé à toutes sortes de drogues et attaché à ses dépendances qui pose à nouveau le pied sur le sol d'Auckland en Nouvelle Zélande. A chaque page on redoute qu'il ne s'affale de tout son long pour ne plus jamais se relever tant il se méprise et traite son corps comme un paquet de chiffon. Il mène son enquête sans faire confiance à personne, personne sauf une jeune anglaise légiste (non elle ne s'appelle pas Patricia Cornwell) arrivée là on ne sait trop comment et qui fond littéralement pour les beaux yeux jaunes de Paul qui va l'entrainer malgré lui dans un ballet mortel.
Son enquête tient autant de la descente aux enfers, des nantis bourgeois font la pluie et le beau temps au mépris total des intérêt de la communauté maorie. S'ils semblent lisses en apparence, leurs enfants le sont beaucoup moins et constituent , dans ce polar, le maillon faible de tous les personnages.... Et je n'ai pas encore lu les autres, mais j'ai l'impression que les second rôles sont joués par les voitures, ici c'est une certaine Dodge.

Et dire que mon libraire m'a conseillé de lire L'âme des guerriers d'Alan Duff, "si la question des maoris vous intéresse... me dit il en aller chercher ce livre dans les rayons, mais je vous préviens c'est noir, noir de noir...

Une interview de Caryl Ferey sur le site de Gallimard

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